▲ Come night, you can watch my eyes ▲ Plume de Corbeau ▲

Plume de Corbeau

« Description Physique »

Fantomatique, volant, spectral... Voilà déjà quelques adjectifs qualifiant le meneur. Sa démarche est douce, elle est lente et rapide, c'est une danse, c'est un vol, c'est la grâce et les ténèbres, ce sont quatre pattes qui glissent sur le sol, deux yeux pâles qui vous fixent, et un mirage qui vous pétrifie assez longtemps pour qu'une fois lucide, cet ombre de la nuit ne soit plus là.
Plume du Corbeau n'est qu'un chat vous savez, et mis à part ses multiples vies, rien ne le différencie de ses camarades. Un coup bien placé le fait souffrir, autant qu'un bon élan le renverse. Il n'est point bâti comme un dieu, ni même comme un lâche. Son apparence est assez commune et son physique est très standard. Sur son corps félin trône fièrement la pelisse noire, la fourrure sombre ou encore le pelage mi-long teinté de jais, qui semble planer au gré du vent. Cette protection l'isole au mieux possible du froid, et se fait plus épais encore lors de l mauvaise saison, recouvrant alors notre matou de longs poils ébènes. La couleur qu'orne le félin lui permet notamment de conserver la chaleur que lui offrent à l'occasion les rayons de notre cher ami le Soleil. Au contact de la lumière, d'ailleurs, Plume de Corbeau porte quelques reflets ombre brûlée, que certains qualifient grossièrement de roux. L'entière globalité de son corps est faites de noir, à l'instar de son totem. Parlons-en d'ailleurs, de ce totem, ou plutôt de sa plume. En effet, cette dernière est celle d'un corbeau, justement, et possède un calamus blanc cassé, un rachis noir et un vexile bleu cosmos. Enfin, les deux yeux du meneur sont d'un magnifique jaune pâle, qui s'illumine néanmoins à la lumière.

« Description Mentale »

strict - exigeant - intransigeant : Élevé à la dure, Crow a tout d'un bon mentor. Il aime que le travail soit fait correctement et tout manque d'investissement est perçu comme de l'irrespect. Il ne vous lâchera pas tant que vous aurez réussi ! Si au début, ce trait de caractère peut être désagréable, il devient à la longue très efficace.

sang-froid : C'est bien connu, paniquer n'avance à rien. Tant mieux, puisque caché derrière son masque de je m'en fiche de toute façon ça s'arrangera, Plume de Corbeau cogite et fait tout pour paraître calme. Après tout, ça ne sert à rien de refiler ses peurs aux autres, mais de toute évidence, l'expérience qu'il a déjà accumulé lui permet de savoir comme réagir face aux situations, la plupart du temps.

débrouillard : Besoin de personne ? Pas exactement, mais c'est vrai qu'il pourrait tout autant faire seul. Il aime la solitude, comme tout le monde, de temps en temps ça fait du bien, non, de n'être qu'avec soi-même ?

travailleur - patient : Plus ça vient, et mieux c'est ! Du haut de ses cinquante lunes, le gaillard s'est assagi, et a notamment appris à patienter. Tout vient à point à qui sait attendre.

très territorial - belliqueux sur les bords : La Tribu, c'est ses petits, c'est sa vie, c'est sa famille. Un moindre écart de la part des autres Tribu, et les voilà menaçant ses chers et tendres ! S'il peut parfois paraître parano, ce n'est pas moins de l'inquiétude, astucieusement dissimulée. Il ne veut pas que sa Tribu paraisse faible, et que les autres charognards en profite pour l'attaquer, voilà tout.

vieux jeu : Il ne comprend pas tout, et certainement pas ces couples inter-tribus. Mince alors, est-ce une mode ? De toute façon, tout ce qu'il ne connaît pas, c'est un truc de jeune, c'est de la bêtise à ses yeux je vous dis ! Et non, il n'est pourtant point sénile le Crow !

protecteur : C'est un papa géant, un papa pour toute une Tribu. Il peut se montrer féroce envers les autres, mais avec la Tribu de la Pénombre, c'est un énorme cœur d'or qu'il dévoile. Au fond, il s'inquiète peut-être juste pour ses protégés ?

réconfortant - compréhensif : Ah les jeunes -quoi qu'il n'est pas si vieux-, ils pensent vivre la pire chose, ils pensent qu'ils sont dans le doute. Mais du calme, mais voyons, voilà le papa poule qui réconforte. Un bobo ? Un coup d'blues ? Il est là, pour ses guerriers, pour ses anciens, pour ses apprentis, pour ses chatons, pour son lieutenant, pour son guérisseurs, pour ses reines. Personne ne doit être mal dans sa Tribu, c'est pas moi qui l'dit, c'est lui !

« Histoire »

Saut du Jaguar était un mâle rien de plus banal niveau corpulence, mais qui avait sur son pelage roux quelques petites taches plus foncées et un regard jaune pâle. Rire de Hyène, quant à elle, était une femelle massive à la pelisse brune tigrée et aux deux yeux verts comme les feuilles du printemps. Tous les deux étaient nés dans la Tribu de la Pénombre, et chahutaient depuis la pouponnière. Le père était un coureur-de-femelle, et la mère une bonne vivante, si bien que personne ne s'imaginaient les deux matous ensemble pour la vie, et ils avaient bien raison.

Seulement, à force de s'aimer pour un nuit, la féline finit par attendre des petits de Jaguar. Ce dernier, surpris de la nouvelle, était devant un choix cornélien : renier cette portée à venir pour poursuivre sa tournée des femelles, ou bien assumer cette nuit et renoncer à une jeunesse mouvementée. L'histoire aurait pu être triste s'il avait choisi la première option, mais le matou qu'il était ne pouvait se contraindre à ruiner la vie de ces vies à naître. Ainsi, Saut du Jaguar jura à son aventure d'un soir qu'il l'aiderait à élever les chatons, bien que ni l'un, ni l'autre n'ait jamais vraiment été amoureux.

Quelques lunes plus tard, Rire de Hyène mit bas dans la douleur, quatre boules de poils. Les parents décidèrent d'attendre qu'ils ouvrent leur yeux pour les nommer. La portée comportait trois mâles et une femelle. L'un des mâles était roux tigré aux yeux verts et semblait déjà costaud. Il reçut le nom de Petit Lion et il reçut sa plus. Le second mâle était noir comme le jais et avait un regard pâle, jaune pâle. Les parents le nommèrent Petit Corbeau puis il reçut à son tour sa plume. La femelle, quant à elle, possédait un pelage roux uni et deux orbites jaunes vifs et se fit nommer Petite Renarde avant de recevoir la plume. Enfin, le dernier mâle, un matou brun tigré aux yeux verts fut appelé Petit Crocodile et on lui accrocha sa plume.

Saut de Jaguar, bien qu'il n'aimait pas Rire de Hyène, s'efforça chaque jour de rendre visite à ses petits, alors que leur mère s'en occupait nuit et jour. Ainsi, ni Petit Lion, ni Petit Corbeau, ni Petite Renarde, ni Petit Crocodile ne ressentit l'absence d'un des deux parents.

[FIN DE LA PARTIE COMMUNE A RUGISSEMENT DU LION, PLUME DU CORBEAU, MALICE DE LA RENARDE ET GUEULE DE CROCODILE]

Lorsqu'il devint enfin novice, Nuage du Corbeau bénéficia de l'entraînement de Griffe de Tamanoir, un matou peu actif et assez lent. Ce guerrier lui enseigna néanmoins les arts de la chasse, du combat mais surtout la patience et la sagesse.

Alors qu'il n'était encore qu'un jeune novice, le matou noir se retrouva piégé dans les marécages tant il était enfoncé. Sa patrouille avait dû l'extirpé, et le sauvetage avait duré une heure. Depuis, il évite de rester statique dans les marais de son territoire. Il était un apprenti discret et calme, et il trembla même le jour de son baptême de guerrier !

C'est au cours de son entraînement que Nuage du Corbeau fit la connaissance d'une féline solitaire du nom de Comète, avec qui il sympathisa. Et lorsqu'il devint un guerrier, il eut une aventure avec elle de laquelle naquit trois chatons, qu'il n'eut jamais l'occasion de voir car Comète le lui avait toujours refusé ce privilège. Depuis, les deux félins ne se voient plus et une certaine rancœur perdure dans le cœur du meneur.

Durant sa vie en tant que guerrier, Présage du Corbeau se démarqua notamment durant les patrouilles. En effet, il était toujours très pointilleux quant aux frontières, ce qui lui valut une sale réputation chez les autres Tribus. Il fut nommé lieutenant lorsqu'il eu achevé l'entraînement de son second apprenti.

En tant que lieutenant, il augmenta notamment les patrouilles, en accord avec le meneur de l'époque, rendant alors la Tribu de la Pénombre plus forte aux yeux des autres Tribus, mais envoyant surtout un message clair : ne franchissez pas la frontière. Une fois meneur, à l'âge de 36 lunes, Plume du Corbeau resta un matou très méfiant et patient.

Il perdit une vie lors d'une sauvetage de chatons, et une autre encore alors qu'il se battait dans une patrouille frontalière, il y a des lunes de cela. Seul ses proches sont au courant du nombre de vies qu'il lui reste.

Aujourd'hui, il espère encore transmettre cette sagesse à ces confrères et rendre sa Tribu plus forte encore.

« Et après ? »

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